Inspirations estivales | Réminiscences 1

Parce que nous sommes toujours en été et parce que j’ai envie d’aborder la rentrée avec sérénité, je te propose de parler de mes inspirations estivales. Ce qui m’a fait plaisir, touchée, inspirée. Je pense écrire ces réminiscences à chaque transition saisonnière. Ça fait longtemps que je cherche un moyen de collecter ces souvenirs simples et précieux sans trouver de support. Mais pourquoi pas ce blog ? Peut-être y trouveras-tu une source d’inspiration toi aussi.

Mes inspirations estivales

Les jardins de la grotte Saint-Vit

Cet été, le temps pluvieux ne nous a pas permis de faire beaucoup de randonnées. D’ordinaire, nous prenons nos sacs à dos et partons à la découverte des châteaux d’Alsace à travers les bois pour nous rafraichir.

Ces marches sont de vraies inspirations estivales pour moi. Elles me vident l’esprit et l’emplissent de sons différents : le vent dans les feuillage, les oiseaux, les branches qui craquent. Parfois, elles nous rappellent aussi ce qu’est le silence.

Cette année, nous avons tout de même pu nous offrir une escapade près de Saverne lors d’une rare journée ensoleillée. Nos pas nous ont conduits dans un endroit enchanteur qui ne cesse de m’inspirer : la grotte Saint-Vit.
Il s’agit d’une chapelle installée au coeur d’une petite grotte dans les hauteurs de Saverne. Tout autour, on trouve de magnifiques jardins dont les parfums jaillissent à chaque rayon de soleil.

Chaque fois que je passe voir cet endroit, j’ai envie de peindre des jardins. Je respire des parfums aromatiques en observant les lézards qui se dorent la pilule au soleil. Cette visite nous a sans doute motivés à installer de la menthe et de la verveine citronnelle sur le balcon cet été.

Grotte Saint-Vit 1 - inspirations estivales
Grotte Saint-Vit - inspirations estivales randonnée
Jardin alpestre grotte Saint-Vit
Jardin alpestre de la grotte Saint-Vit - Saverne- inspirations estivales

Comme une envie d’herbier

Lors de ma randonnée, je me suis heurtée à des orties. Ça faisait une éternité que ça ne m’était pas arrivée et ça pique ! Heureusement, j’ai pu monter d’un niveau en herboristerie grâce au plantain qui poussait à quelques pas.

Cette feuille magique apaise presque immédiatement la piqûre d’ortie – et celles des moustiques m’a-t-on dit.

J’ai gardé cette feuille en souvenir entre 2 pages de mon carnet de notes. Cela m’a donné l’envie de créer un herbier comme quand j’étais gamine. Une idée qui me permettrait d’utiliser mes nombreux carnets.
Je te la montre si jamais un jour tu en as besoin.

Plantain - inspiration estivale

Inspiration florale | nos tournesols

Au printemps, Steph a planté des graines de tournesols dans une petite jardinière, juste pour voir. Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que ces graines avaient germé ! En quelques semaines, les tiges ont poussé, poussé. Et cet été, nous avons eu le plaisir de profiter de belles fleurs éclatantes.

Ça paraît anodin, mais il faut savoir que nous n’avons pas la main verte. Il nous est difficile de faire pousser quoi que ce soit, surtout avec 2 chats qui confondent jardinière et litière !

Voir pousser ces magnifiques tournesols était une grande satisfaction pour nous.

Aujourd’hui, une nouvelle fleur est en train de pousser pour nous accompagner durant septembre. Elle est tellement mignonne, j’espère qu’elle va grandir un peu. En tous cas, nous renouvellerons l’expérience au printemps prochain.

Tournesol - inspiration estivale

Les tournesols m’ont inspirée une page dans mon carnet à dessin.

Inspirations estivales - les tournesols

Inspiration estivale à boire | le maté

Pour changer du café, nous avons décidé de goûter le maté, une plante d’Amérique latine tout aussi voire plus chargée en caféine ! Normalement, il y a tout un rituel pour préparer le maté de façon traditionnelle : on le met dans une calebasse pour le boire avec une paille tout au long de la journée. Comme nous sommes d’affreux hérétiques, on a juste acheté le maté et on le prépare à la théière comme des sauvages. 

C’est très bon, je trouve ça plutôt doux, mais c’est sans doute parce qu’on ne le charge pas autant qu’il le faudrait. Servi froid, c’est une délicieuse boisson estivale. Je ne sais pas si nous en rachèterons : le prix est assez élevé et je ne suis pas sûre qu’au niveau écologique, ce soit le top de faire venir ce genre de plante de si loin.

Le retour de l’épeire

Avertissement arachnophobie

Il y a quelques mois, Steph a ramené une épeire à la maison. Il l’avait trouvée dans le local poubelle et craignait qu’elle soit tuée. Je dois avouer que ma réaction sur le coup était du genre : « WTF »

Je ne suis pas arachnophobe, mais jamais je n’aurais imaginé adopter une araignée. Steph lui a installé un terrarium fait maison, l’a nourrie, l’a abreuvée à la pipette et sans m’en rendre compte, j’ai commencé à m’habituer à sa présence. Elle était jolie avec son gros bidon et ses rayures. Le seul problème, c’est l’élevage de grillons que Steph a démarré en voulant la nourrir et qui très rapidement a échappé à tout contrôle des naissances !

Elle est partie de sa belle mort quelques mois plus tard. Curieusement, la voir inerte m’a fait un peu de peine.

Aujourd’hui, une nouvelle épeire s’est installée d’elle-même sur le balcon. Elle est plus petite pour le moment, mais elle se débrouille toute seule pour manger et boire. Les chats ne l’embêtent pas, c’est cool. Je la vois comme un petit esprit protecteur qui nous débarrasse des mouches.

Et il nous reste quelques grillons qui chantent dans l’appartement. Il paraît que le chant des grillons repousse les esprits maléfiques. Ça me va.

Cette araignée fait partie de mes inspirations estivales parce qu’elle me donne envie de la regarder pendant des heures quand elle mange ou refait sa toile. Observer une araignée est curieusement fascinant, en tout cas quand on n’en a pa spécialement peur. 

Epeire- inspirations estivales

Voilà quelques souvenirs inspirants de cet été que j’ai envie de conserver. Et toi dis-moi ? Quels souvenirs conserveras-tu ?

Ces articles devraient te plaire :

Marie-Gaëlle

Marie-Gaëlle

Artiste indépendante - Illustratrice

Illustratrice de L'Oracle des Gardiennes sacrées aux Editions Eyrolles.

Créatrice d'univers féeriques, féminins et délicieusement érotiques à l'aquarelle.

Rejoins ma newsletter pour avoir accès aux coulisses les plus croustillantes de mon atelier d'art.

En savoir plus

Marie-Gaëlle

Marie-Gaëlle

Artiste indépendante - Illustratrice

Illustratrice de L'Oracle des Gardiennes sacrées aux Editions Eyrolles.

Créatrice d'univers féeriques, féminins et délicieusement érotiques à l'aquarelle.

Rejoins ma newsletter pour avoir accès aux coulisses les plus croustillantes de mon atelier d'art.

En savoir plus

4 Commentaires

  1. Line Jais

    Les découvertes d’endroits étonnants, c’est toujours très inspirant ! Et je valide les balades en forêt quand il fait chaud, rien de mieux pour profiter du bon air sans suffoquer…
    Côté main verte, pas mieux ici, alors je comprends amplement la joie quand on découvre que ça a poussé ! Canon 🙂 et ça t’a inspiré un bien joli dessin <3
    Pour l'araignée, yeurk… j'ai horreur de ça. Mais ça devait être sacrément "beau" (je ne trouve pas l'adjectif) quand elle a bu à la pipette ! C'est une belle expérience en tout cas, bravo à vous !

    Réponse
    • Aemarielle

      Les balades en forêt nous ont sauvés durant les années caniculaires, c’était génial !
      J’espère que la photo de l’araignée ne t’a pas trop écœurée, elle a encore grossi depuis ^^

      Réponse
  2. Germain Huc

    Il y a vraiment beaucoup de belles choses à voir par chez toi !

    Je suis aussi un adepte des balades dans la nature pour à la fois remplir et vider l’esprit (d’ailleurs, c’est un des paradoxes les plus fantastiques de la vie, que de se remplir l’esprit en le vidant).

    Par contre, moi non plus je ne suis pas un grand amoureux des araignées.
    Avec l’âge je suis arrivé à les tolérer chez moi, sauf quand elles sont vraiment trop grosses. Mais auparavant elles me surnommaient Attila Le Fléau d’arachnéenne. Je n’aime vraiment pas ces animaux. J’admire pourtant leurs œuvres, mais leur morphologie est bien trop… je n’ai même pas les mots…

    Réponse
    • Aemarielle

      Haha, j’ai connu cette sensation de répugnance à l’égard des araignées alors je comprends bien. Et j’ai du mal avec certaines encore. Mais les épeires sont calmes, elles squattent leur toile et ne se déplacent que pour récupérer les proies qu’elles capturent. Du coup, on sait où elles sont ^^

      Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.