Nous y voilà, c’est le moment de se conter fleurette ! La Saint-Valentin est là, accompagnée par son cortège de publicités et d’injonctions à l’achat. Peut-être as-tu prévu une soirée spéciale avec ton/ta chéri.e, ou peut-être fais-tu partie des gens qui dédaignent cette fête. Ou alors tu as carrément oublié ! Pas d’inquiétude, j’ai une solution pour toi à la fin de cet article.
De mon côté, je préfère saisir l’occasion pour propager l’amour à ma façon : avec une aquarelle.
L’an dernier, j’avais peint Sous les cerisiers, un joli couple en kimono dans un décor rose soutenu.
Cette année, je suis inspirée par la nature cachée, celle où les fées se dissimulent au regard des mortels. La plupart du temps en tout cas.
Une rencontre entre fée et humaine pour la Saint-Valentin
En de rares occasions, les fées s’éprennent de mortels, comme c’est le cas sur cette peinture. Souvent, c’est assez néfaste pour le ou la mortelle concernée. Les fées sont des êtres qui échappent à notre compréhension, leurs actions sont imprévisibles, leur humeur également.
La dualité féerique
Qu’elles soient des fées de type « marraine » ou des « amantes », ces créatures légendaires sont connues pour jouer un rôle (bénéfique ou non) sur le destin des humains. Certaines leur octroyent des dons, les protègent. D’autres les enlèvent, les envoûtent, les remplacent par des changelings. Il vaut mieux se tenir éloigné des fées en règle générale.
Dans le cas présent, parce que je suis un coeur tendre, j’ai décidé que cette fée et son amoureuse se vouaient un amour pur et que rien ne viendrait gâcher la fête, au moins pour la journée.
Une oeuvre mix média
Ce fut l’occasion de tester une gamme de couleurs toute douces pour cette illustration. je voulais une ambiance pastel, mêlant des verts tendres et des roses discrets.
Je me suis servie de ma palette sylvestre, que j’ai encore réduite pour l’occasion à 4 couleurs : bitume, pourpre hélios, vert olive et Stil de grain brun.
Finalement, la végétation manquant un peu de volume à mon goût, j’ai sorti mes gouaches et recréé des verts à partir de bleu, jaune et ocre. Je ne travaille pas souvent de cette manière, mais j’ai appris en peignant les cartes de l’oracle divinatoire sur lequel j’ai travaillé en 2021 que la gouache peut sauver une oeuvre.
Tu as oublié le traditionnel cadeau de Saint-Valentin ?
Il te reste une chance de te faire pardonner dans la boutique en ligne. Tu trouveras des idées cadeaux qui feront oublier ton retard.
Ravissante illustration ! Bravo pour ton imagination renouvelée (et ce regard de l’humaine vers « sa » fée, un mélange de timidité et de « oh ! alors c’est moi que tu as choisie ? ». A moins qu’il ne s’agisse que de désir, mais c’est très joli.
De mon côté, j’ai pensé à la St Valentin, j’ai trouvé une chouette BD pour mon mari, et j’ai fait mouche. Je suis contente 🙂
Merci Domi ! Tu vois juste sur ce regard, il est empreint de timidité, peut-être d’un peu d’admiration pour la fée qui la tient dans ses bras.
C’est chouette pour la BD, tu nous diras ce que c’était (quand tu l’auras offerte, bien sûr ! ^^)?
J’adore cette illustration, comme toujours. Cette douceur, cette retenue que l’on sent et cet amour en même temp
Merci infiniment Marie, ton commentaire me fait très plaisir !
Elle est toute douce, cette scène.
Dans un écrin autant minéral que végétal. Détail qui a son importance : les petites charmilles qui s’enroulent autour de l’humaine comme les bras de la naïade.
La nature elle-même peut nous aimer, malgré nos défauts…
J’adore cette dernière phrase, Germain. Elle résume tout de la scène.
Superbe et très douce cette illustration. 🙂
(j’ai complètement zappé la St Val, comme d’habitude… 😀 )
(et je ne cherche pas à rattraper)
Merci Roanne. La Saint-Val on peut la fêter quand on veut, c’est pas un souci ^^