Travailler en musique | Changeons de disque

J’ai besoin de travailler en musique. Dans mon précédent emploi, ma grande tristesse, c’était l’impossibilité d’en écouter au bureau.

Les journées sont tellement plus amusantes quand on chante en marquant le rythme.

Instant vieillerie : j’ai grandi avec des disques vinyle, des cassettes et des CD. À l’époque, la musique n’était pas aussi accessible qu’aujourd’hui. Acheter un album coûtait cher et le plus souvent, je n’écoutais qu’un ou 2 titres en boucle.

Autant dire que les plateformes comme Deezer ou Spotify m’ont ôté un sacré poids des épaules.

J’ai encore un carton rempli de CD dont je ne sais plus quoi faire. Il prend la poussière dans un coin et risque d’y rester encore longtemps. Quel soulagement de ne plus accumuler de boîtiers !

Par contre, je suis restée bloquée dans les années 90 concernant mon utilisation de Deezer.

Les bénéfices de travailler en musique

Je trouve plus facile de me concentrer sur le travail avec une mélodie en arrière-plan. Je suis de meilleure humeur.

Selon la durée d’une playlist, je sais quand je dois faire une pause.

Les inconvénients ? Je n’en vois aucun. Si j’ai besoin de silence, je coupe la musique et pis c’est tout.

Lutter contre la routine musicale et découvrir d’autres horizons

Je suis quelqu’un de routinier. Mon mari également. Considérons cela comme notre tempérament de chat, nous sommes chiants aimons nos repères.

Travailler en musique est ancré dans nos habitudes. J’aime dessiner avec un fond musical et une boisson chaude à côté de moi, ça m’aide à me concentrer.

Nous sommes 2 à travailler à la maison, dans le même bureau. 2 introvertis très routiniers qui écoutent en boucle les mêmes playlists sur Deezer. L’été dernier par exemple, nous avons été obsédés par Rammstein pendant des mois, au point d’aller fouiller les paroles pour comprendre de quoi parlait telle ou telle chanson. J’ai dessiné la plupart des cartes de l’oracle sur leurs chansons et c’était trop cool.

Récemment, j’ai fait une overdose d’un groupe dont nous avons écouté les titres jusqu’à les connaître par cœur, Naheulband. Oui c’est un style différent, mais tout aussi addictif.

Les rôlistes savent forcément qui est Naheulband, mais peut-être pas toi. Ne me remercie pas, c’est avec plaisir 🙂

Je ne pouvais plus réfléchir sans avoir les paroles de leurs chansons en tête. Et je me suis aperçue que la routine me pesait, pour changer. Steph et moi avons décidé de changer nos habitudes et de choisir chaque jour d’écouter au moins un artiste dont nous ne connaissons que peu de titres. Explorer sa musique, se laisser porter par des sons inconnus.

Parmi nos explorations récentes:

  • Shaka Ponk
  • Marvin Gaye
  • Incubus
  • Nina Simone
  • Cigarette after sex
  • Willy Nelson
  • Johnny Cash
  • Arctic Monkeys
  • Ella Fitzgerald
  • Jimmy Hendrix
  • Outkast
  • Sinead O’Connor
  • Alice In Chains

et plein d’autres.

Petit à petit, nous avons l’intention de nous aventurer sur des terrains musicaux inédits pour nous. Alors n’hésite pas à balancer des suggestions en commentaires, on a besoin d’idées.

Et toi, tu préfères travailler en musique ou en silence ?

Marie-Gaëlle

Marie-Gaëlle

Artiste indépendante - Illustratrice

Illustratrice de L'Oracle des Gardiennes sacrées aux Editions Eyrolles.

Créatrice d'univers féeriques, féminins et délicieusement érotiques à l'aquarelle.

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2 Commentaires

  1. Germain Huc

    Tu prêches un converti !

    La musique a pour moi un autre effet très intéressant : elle fait entrer plus facilement dans l’état de « flow ». C’est pour moi presque une condition sine qua non de mon rituel créatif. Pas de musique = plus difficile d’entrer dans la scène que je suis en train d’écrire. Et bizarrement, le genre de la musique n’a pas d’effet sur la scène. Je peux écouter du métal sur une scène émotionnelle ou de l’électro onirique sur une scène de combat. Par contre, sur ma capacité à m’immerger totalement dans ce que je fais…

    Sinon, quand on est en contact avec des gens dans le travail, c’est sûr que c’est plus compliqué…

    Réponse
    • Aemarielle

      Pareil, le genre musical que j’écoute n’a pas d’impact sur le genre de création sur lequel je travaille. Je peux écouter du gros métal en peignant une scène toute douce, ça ne me gêne pas du tout.

      Réponse

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