Changer ses habitudes n’est pas une évidence, surtout quand on est d’un naturel aussi routinier que moi. C’est pourtant ce que j’ai choisi de faire cet été : redéfinir mon mode de vie dans sa globalité.
Je te raconte.
Septembre, le mois où tout s’agite ; où l’effervescence de la rentrée se mêle à l’arrivée de l’automne, Halloween et Noël dans un grand shaker imbuvable.
Cette année, j’ai du mal à suivre ce rythme effréné. Je devrais être à fond sur Instagram, enchaîner les stories et les reels pour prétendre être une artiste productive et efficace. Je devrais avoir une idée claire de ma saison de Noël car c’est apparemment la période où les artistes et artisans font leur plus gros chiffre d’affaires.
Mon cerveau s’épuise à chercher la solution pour être sur tous les fronts pendant que mon cœur est resté en été, dans ma nouvelle démarche de prendre soin de moi.
Depuis fin juillet, j’ai transformé mon quotidien pour quitter l’archétype de l’artiste sédentaire, pas en forme et chroniquement migraineuse. Je n’en pouvais plus d’être constamment fatiguée, déprimée et de compenser mes frustrations sur les sucreries.
Incarner ce que je peins
En peignant Aphrodite pour L’oracle catastrophique des dieux grecs, j’ai réalisé que j’avais le droit d’aspirer à ressembler aux femmes que je peins à l’aquarelle. Que j’avais le droit de vouloir être en forme, dynamique et pleine d’allant.
Je m’enfermais dans le schéma de l’artiste constamment penchée sur sa feuille, qui fait passer l’art avant tout le reste, en particulier ma santé. Je prenais du poids comme jamais, je dormais mal, mes jambes lourdes me faisaient souffrir, mais c’était le prix à payer pour avoir choisi cette voie, après tout.
Sauf que non. Être artiste à mon compte, avoir le privilège de travailler de chez moi, ça ne peut durer que si je prends soin de mon corps. Mes aquarelles mettent en avant la beauté du corps, mais surtout une attitude de puissance, de confiance en soi. Il est plus que temps que j’incarne ce que je peins.
Il va sans dire que c’est un gros chantier, qui implique de radicalement changer ses habitudes.
J’ai mis en place plusieurs piliers de travail personnel :
- Devenir sportive (me mettre dans l’état d’esprit d’une personne sportive) et saisir la moindre occasion pour bouger, même quand il fait moche ;
- Changer mon alimentation et bannir les sucres raffinés aussi souvent que possible ;
- Connaître mon chronorythme et repenser mon emploi du temps ;
- M’éloigner de mon téléphone pour retrouver calme et clarté.
J’ai évoqué ces points en surface dans la newsletter et plusieurs personnes m’ont demandé de développer ces questions sur le blog. Ça tombe bien, je compte faire un test jusqu’à la fin de l’année en publiant principalement des articles ici, quelques vidéos sur YouTube et en écrivant des emails à mes abonné.e.s. Je serai toujours présente sur mon compte Mastodon et évidemment sur Patreon.
Je limite volontairement Instagram parce que je ne peux pas l’utiliser de façon optimale sans m’agripper à mon téléphone. Or, je ne me sens jamais aussi bien dans ma tête que lorsque je m’éloigne de lui.
Donc, je reviens bientôt avec des articles sur chacun des aspects que j’ai mentionnés plus haut et qui me permettent de gagner en énergie dans mon quotidien d’artiste indépendante. Peut-être trouveras-tu de l’inspiration pour ton propre cheminement, que tu sois artiste ou non, à ton compte ou salarié.e.
On se retrouve par mail ?
En attendant, je t’invite à rejoindre mes emails privés parce que, si je ne publie plus qu’occasionnellement sur Insta, tu recevras en revanche des surprises dans ta boîte mail (des vidéos, des coulisses que tu ne liras pas ailleurs, et une bonne dose de beauté).
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